LE SAVIEZ-VOUS ?



JEAN-MICHEL JARRE ET SA COLLECTION DE SYNTHÉS VINTAGES

À la différence d'autres utilisateurs de synthés, Jean-Michel Jarre considère qu’un clavier sorti il y a 10, 20 ans ou plus, possède des caractéristiques qui en font un instrument unique et inimitable. Autre différence notable, sa collection est justifiée, car chaque modèle cité dans cette page a servi pour ses albums et ses concerts. Cette sélection repose sur du matériel en grande partie analogique. Une bien belle collection, unique en son genre !


PRÉSENTATION DE QUELQUES INSTRUMENTS UTILISÉS PAR JEAN-MICHEL JARRE

La date qui suit le nom de l’instrument indique l’année de sa commercialisation, et l’album cité entre parenthèses correspond à sa première utilisation par Jarre.

  • ART 2500 (1970) : synthé analogique modulaire à 2 voies. La réplique d’ARP à Moog sur laquelle les cordons de patches sont remplacés par des matrices à glissières.

  • © Kimi 95 wikimedia - L'ARP 2600 V. 3.0 (1977)

  • ARP 2600 (1971) : synthétiseur analogique semi-câblé à 2 voies. Petit frère du 2500. Il fut le premier synthé, avec le MInimoog, à prendre place sur scène (album Oxygène - 1976).

  • DOCTOR CLICK (1982) : boîte de synchro universelle, non MIDI, fabriqué par Garfield Electronics pour rendre compatibles les horloges de différents instruments (album Chants magnétiques - 1981).

  • EKO COMPUTERYTHM (1972) : boîte à rythmes analogique programmable par bouton-poussoir (album Équinoxe - 1976).

  • ELECTRO HARMONIX SMALL STONE (1974) : pédale de phasing analogique. Modifiée par Michel Geiss pour simuler une usure de la pile (album Oxygène - 1976).

  • ELKA SYNTHEX (1983) : synthétiseur analogique polyphonique 8 notes programmables (album Rendez-Vous - 1986.

  • EMINENT 310 (1971) : orgue électrique composé de deux claviers et d’un pédalier, mais sans boîte à rythmes (album Oxygène - 1976).

  • © Paul Williams flickr.com - Jean-Michel Jarre en concert au Royal Albert Hall, à Londres

    © (vintagesynth.com) - Boîte à rythmes Korg Minipops utilisée dans l'album Oxygène.

  • EMS AKS (1970) : synthétiseur analogique monophonique à programmation matricielle. Version portable du VCS3 (album Deserted Palace - 1973).

  • EMS VCS 3 (1967) : synthétiseur analogique monophonique à programmation matricielle. L’EMS VCS 3 est le tout premier synthé de Jean-Michel Jarre (Ballet A.O.R - Opéra de Paris - 1971).

  • EMS VOCODER 1000 (1978) : version compacte du Vocoder EMS à matrice (album Équinoxe - 1978).

  • FAIRLIGHT SÉRIE II (1979) : premier échantillonneur professionnel d’une résolution de 8 bits pour une fréquence d’échantillonnage à 20 kHz (album Chants magnétiques - 1981).

  • FAIRLIGHT SÉRIE III (1986) : échantillonneur dot la résolution est de 16 bits et la fréquence d’échantillonnage à 44,1 kHz (album Révolution - 1988).

  • KORG MINIPOPS (1974) : boîte à rythmes analogique à presets et sans interface (album Oxygène - 1976).

  • KORG VC10 (1978) : vocoder (album Chants magnétiques - 1981).

  • © Paul Hawkins flickr.com - LAG INSECTE (1988)

  • LAG CIRCULAIRE (1988) : clavier maître MIDI doté d’un clavier arrondi pour respecter l’ergonomie des avant-bras (album concerts des Docklands - Live enregistré à Londres en 1989).

  • LAG INSECTE (1988) : clavier maître MIDI où les touches sont remplacées par une surface semi-conductrice sensible à la pression et dont les “antennes” servent aux changements de programme et au pitch-bend (album concerts des Docklands - Live enregistré à Londres en 1989).

  • MATRISEQUENCEUR 250 (1979) : séquenceur conçu et réalisé par Michel Geiss. Duophonique, avec 2 x 50 notes ou 1 x 100 notes, le Matrisequenceur est programmable par matrices. Sorties de commandes en tensions et interface MIDI. Séquences en demi-tons courant sur 5 octaves. Résolution de la blanche au triolet de triples-croches (album Équinoxe - 1978).

  • MELLOTRON (1972) : clavier à système de lecture magnétique à bandes préenregistrées. Entièrement polyphonique, il est l’ancêtre des échantillonneurs (chanson ‘Les mots bleus’ de Christophe - 1974).
  • MOOG 55 (1966) : synthétiseur analogique rendu célèbre par Wendy Carlos sur l’album “Switch on Bach” (album Zoolook - 1984).

  • MOOG TAURUS (1979) : synthétiseur analogique se présentant sous la forme d’un pédalier d’une octave conçu pour le jeu de basses au pied (album : Chants magnétiques - 1981).

  • OBERHEIM TVS1 (1974) : synthétiseur analogique modulaire à deux voix et séquenceur 8 notes (album Équinoxe - 1976).

  • © Brandon Daniel wikimedia - L'OSCAR 1 (1983)

  • OSCAR 1 (1983) : Synthétiseur procédant par synthèse additive. Monophonique et disposant d’oscillateurs numériques et de filtres analogiques. Équipé d’un arpégiateur (album Rendez-vous - 1986).

  • RMI HARMONIC SYNTHETIZER (1975) : premier synthétiseur numérique procédant par synthèse additive (chorus de l’album Oxygène IV - 1976).

  • RYTHMICOMPUTER (1979) : conçu et réalisé par Michel Geiss, cette boîte à rythmes programmable est équipée de microprocesseurs. Les percussions analogiques sont synchronisées avec le Matrisequenceur 250 (album Équinoxe - 1978).

  • SEIKO DS 250 (1985) : synthétiseur numérique à synthèse additive (album Rendez-Vous - 1986).

  • YAMAHA CS 60 (1977) : synthétiseur analogique polyphonique équipé d’une seule mémoire (album Équinoxe - 1976).

  • YAMAHA KX5 (1986) : clavier de commande MIDI portable et spécialement décoré pour les concerts de Houston et de Lyon. S’utilise en bandoulière (album live En concert Houston-Lyon - 1986).

Piano Web (05/2022)


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