LA MESURE EN SOLFÈGE : CE QU'IL FAUT SAVOIR

Ce premier cours sur la mesure va vous permettre à travers quelques exemples et observations de comprendre toute l’importance de la mesure dans l’écriture musicale.


À QUOI SERT LA MESURE ?

Comme son nom semble l’indiquer, la mesure est à l'écriture musicale ce que le centimètre est au mètre. Grâce aux deux chiffres placés en début de morceau, juste après la clé, vous serez à même de mieux comprendre la valeur exacte de chaque signe contenu dans une mesure (note et silence). La seconde leçon consacrée à la mesure abordera leur signification.

Pour bien comprendre les subtilités de la mesure, il faut y aller « piano ». Dans un premier temps, le mieux est d’observer ce que l’écriture musicale offre à nos yeux...

Fig. 1

1re petite observation : lorsqu’on regarde la partition d’un morceau de musique, vous remarquerez que la portée est divisée en plusieurs parties. Chaque partie correspond à une mesure.

Pour délimiter cet espace régulier, chaque mesure est séparée par un trait vertical qui coupe ainsi en plusieurs tranches la portée. On appelle ce trait vertical, la barre de mesure (ou bâton de mesure).

Fig. 2

La mesure, comme le morceau, est également divisée en parties égales qu’on appelle « temps ». Il existe des mesures à 2, 3, 4 temps et même plus.

2e petite observation : vous aurez peut-être remarqué que la fin d’un morceau (ou d’une partie de morceau) est signalée par une double barre. À noter que la double barre est utilisée à différentes occasions : pour changer de signature (fig. 3-A), d’armure (tonalité) (fig. 3-B) ou pour changer l’esprit du morceau en indiquant différentes parties (fig. 3-C).

Fig. 3

DES EXEMPLES POUR MIEUX COMPRENDRE

3e petite observation : si on s’amuse à faire la somme des différentes valeurs de figure (ou/et de silences) qui compose chaque mesure, on s’aperçoit que son contenu possède un nombre égal de valeurs. Prenons quelques exemples...

Fig. 4

Ce fragment de portée comprend 3 mesures. Si nous faisons la somme des valeurs de chacune des mesures, nous obtenons :

Fig. 5

Ce simple aperçu nous permet déjà de tirer une première constatation : chaque mesure possède un nombre égal de valeurs : une blanche. On l’appellera unité de mesure. Voyons si cela se confirme avec les exemples suivants...

Fig. 6

Pour ce second exemple, la somme des valeurs équivaut à une blanche pointée.

Fig. 7

Pour ce troisième exemple, l’unité de mesure sera ici la ronde.

Fig. 8

Ce dernier exemple nous place encore dans un contexte différent (mesure composée), mais la somme des valeurs reste toujours égale d’une mesure à l’autre. L’unité de mesure est ici la ronde pointée.

4e petite observation : en préambule du cours suivant, vous aurez certainement remarqué qu’à chaque fois que les chiffres indicateurs changent, l’unité de mesure est différente.

SUITE  : LA SIGNATURE DE LA MESURE

Par ELIAN JOUGLA

- SOMMAIRE DES LEÇONS GRATUITES -

1 - ARRANGEMENT
2 - ÉVEIL MUSICAL
3 - HARMONIE
4 - IMPROVISATION
5 - PIANO ET TECHNIQUE
6 - RYTHME
7 - SOLFÈGE/THÉORIE
8 - PROGRAMMATION & LOG.
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