LEÇON GRATUITE
Cette leçon s'inscrit en complément du cours en ligne sur la théorie musicale de base et le fonctionnement du triolet en solfège.
Avec le triolet, c'est l'univers des rythmes ternaire qui s'ouvre à nous. Théoriquement, le triolet permet la division d'une figure de note en trois parties égales. Si l'exécution rythmique d'un triolet constitué de trois notes de valeur égale est aisé, il en est autrement quand la figure est irrégulière par l'introduction de silences ou mélangé avec des rythmes binaires.
Exemples de triolet constitués de notes à la valeur inégale.
Il est possible également d'écrire des triolets composés d'un ou plusieurs silences. Dans ce cas, la valeur du silence doit être égale à la note qu'il remplace.
Exemples de triolets constitués avec des silences.
Dans tous les cas de figures, il est obligatoire que la somme des différentes figures soit équivalente à celle des trois notes égales.
Pour simplifier les écritures, la musique a inventé le sextolet. Il réunit en un seul groupe de notes deux triolets voisins. Au lieu de surmonter par un '3' les deux triolets conjoints, on place le chiffre '6' au-dessus du groupe des 6 notes.
Exemples d'écriture d'un sextolet.
NB : attention à ne pas confondre le triolet double ou sextolet avec le triolet simple dont chaque note est divisée par deux.
Dans l'exemple ci-dessous, le sextolet est constitué par la division ternaire de chaque note d'un groupe binaire.
Dans l'exemple ci-dessous, le triolet est constitué par la division binaire de chaque note d'un groupe ternaire.
Utilisé plus rarement que le triolet, le duolet est l'inverse du triolet. Il correspond à la division binaire d'une figure de note pointée.
Pour l'écriture, on place le chiffre 2 au-dessus du groupe binaire.
Exemple d'équivalence avec un duolet.
Comme pour le sextolet, il est possible de réunir en un seul groupe deux duolets. Ainsi, le quartolet remplace six notes de même figure
Exemple comparatif d'un quartolet et d'un duolet
Sur certaines partitions, nous rencontrons des figures surmontées de chiffre comme '5' ou '13', par exemple. Ce sont toujours des chiffres impairs, puisqu'ils ne trouvent pas d'équivalent dans les écritures binaire ou ternaire (5, 7, 11, etc.).
Ces groupes constitués d'un nombre impair de notes sont l'équivalent de la figure de note fournissant la division la plus proche. Comme pour le triolet ou le duolet, le groupe de notes doit être toujours surmonté du chiffre indicateur.
Par ELIAN JOUGLA
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