DES AUTOCOLLANTS AVEC LE NOM DES NOTES POUR PIANISTE DÉBUTANT

Désormais, le même principe a été repris, mais amélioré, sous la forme d'un autocollant à appliquer sur chaque touche et sur toute l'étendue du clavier (de 25 à 88 touches). Des instructions en français sont présentes pour positionner au bon endroit les divers adhésifs. Précisons par ailleurs, que du jour où ceux-ci deviendront inutiles, ils pourront, selon le vendeur, « être ôtés sans laisser de résidus  ».

Que proposent les autocollants ? Ils indiquent le nom des notes naturelles : « do, ré, mi, fa, sol, la, si  », ainsi que celles altérées, dièse et bémol. De plus, vous trouverez pour chaque note, sa correspondance écrite sur les portées en clé de sol et de fa.

Enfin, petite cerise sur le gâteau, vous recevrez un eBook contenant des trucs et astuces pour vous faciliter la tâche lors de vos premiers pas : signes, doigtés, exercices, toucher, etc.

DES QUESTIONS ET DES RÉPONSES

Pourquoi indiquer sur le clavier le nom des notes ?

Cela agit comme une aide visuelle. Progressivement, le pianiste débutant trouvera ses repères pour poser ses doigts sur les bonnes touches. Repérer le nom des notes est un acquit fondamental, car il accélère considérablement les premiers déchiffrages de partition.

Où se trouve le Do central ?

L'avantage, mais aussi l'inconvénient d'un clavier de piano, est de posséder une symétrie qui se reconduit à chaque octave. De fait, rien ne précise où se trouve le Do central ou C3 (écrit au bas de la portée en clé de sol, sur le premier interligne). Ce problème, bien réel, devient encore plus cornélien quand on sait qu'il existe de nos jours des claviers de taille différente (parfois n'excédant pas les trois octaves).

L'indication visuelle du Do central est d'un grand recours et le modèle d'autocollant proposé par la marque allemande Moriaty n'a visiblement rien oubliée en cours de route, puisque le Do central est écrit en lettres rouges. À partir de ce repère, nous trouvons à droite les notes écrites en clé de sol, et à gauche, celles en clé de fa.

Nous obtenons ainsi, pour chaque touche, la position exacte de la note jouée vis-à-vis de son écriture sur la portée. C'est donc fort utile quand la partition vous oblige à faire le lien mental entre la note de la partition et la touche correspondante.

Est-ce profitable pour un musicien autodidacte ?

Oui, même et surtout pour ceux qui travaillent à l'oreille en réalisant, par exemple, le relevé d'une mélodie. Involontairement, le cerveau associera progressivement le nom de la note, sa position et sa hauteur par mémorisation visuelle, et ce, sans nécessiter le moindre effort. C'est une façon d'avancer dans la connaissance par transparence.

Si un pianiste autodidacte n'a vraiment aucune connaissance en lecture de notes, il pourra toujours s'appuyer sur les indications portées par l'autocollant placé sur la touche pour faire la relation entre les notes relevées à l'oreille et leur correspondance sur la portée. Il pourra même les écrire pour les retrouver immédiatement comme au premier jour.

Quand faut-il ôter les autocollants ?

La règle, c'est vous qui la fixez ! Habituellement, dès que les yeux ne cherchent plus la note et sa hauteur, les autocollants deviennent inutiles.

Existe-t-il une contre-indication à les utiliser ?

Si vous posez vos doigts qu'occasionnellement sur un piano ou un synthé, on peut légitimement avoir recours à une aide visuelle. Dans ce cas, les autocollants sont utiles. Pour les autres qui se destinent à pratiquer quotidiennement l'instrument, cela dépend avant tout du profil de la personne et de son âge (- de six ans). Mais quand les aptitudes naturelles à mémoriser sont excellentes, autant se passer de cette aide.

par ELIAN JOUGLA (Piano Web – 03/2023)

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