TRAVAIL DES ACCORDS JAZZ DE 9e, 11e et 13e


LE COURRIER DES INTERNAUTES



Al

J'improvise à l'oreille depuis un an au piano, et maintenant j'aimerais travailler vraiment la technique jazz. Je sais construire les accords en extension, mais il me faut un moment pour les retenir et les transcrire sur le clavier ; surtout quand on rajoute des 9e, 6te sus4. Je me débrouille bien avec les accords de 7 et majeur 7. Alors je me demandais, faut-il apprendre toutes les extensions d'accord par cœur, d'un coup, ou vaut-il mieux les apprendre au fur et à mesure qu'on les rencontre dans un morceau ?

Piano Web

Apprendre et surtout pratiquer toutes les familles d'accords une par une relèveraient de l'exploit. Une vision exhaustive de la connaissance des accords n'aurait aucun sens du point de vue pédagogique. Avec l'utilisation des renversements, ce sont des milliers d'accords que l'on peut exécuter sur le clavier d'un piano.


LE TRAVAIL DES ACCORDS EN EXTENSION

En réalité, il n'existe pas de règles formelles. Une fois de plus, notamment en musique improvisée, cela s'étudie au cas par cas, individu par individu. Tout dépend de la fréquence de travail, des capacités à mémoriser visuellement, de choisir les bonnes priorités, etc. Les paramètres sont nombreux et peuvent se révéler parfois complexes.

Une méthode d'approche qui réussit à un pianiste ou même à plusieurs ne doit pas devenir une généralité, une norme établie. Si sa démarche est honnête, un professeur de musique ne pourra vous transmettre que des règles et des conseils d'orientations en fonction de sa culture et de son expérience de terrain. Il ne doit pas vous inféoder au point que vous perdiez vos propres repères. Le but à atteindre ne doit pas vous faire oublier qui vous êtes et ce que vous devenez quand vous êtes en rapport avec la musique.

Le jazz, c'est également une question de culture et de style. La connaissance harmonique est une chose, l'improvisation en est une autre. Il faut séparer les deux pratiques, même si elles se rejoignent sur le fond. Sans oublier le 'son', la façon de ressentir la note jouée. C'est là que se situe la 'force' des grands improvisateurs.

Exemple avec la leçon gratuite sur Keith Jarrett. Si vous avez lu les commentaires et écouté les différents exemples, Keith Jarrett construit à des endroits précis son improvisation sur très peu d'accords. C'est une vision, c'est la sienne. C'est un constat sur un style de jazz, si vous préférez. Ce n'est pas le jazz, mais une forme de jazz. Dans ce cas, la question d'accord en extension n'est pas primordiale, mais c'est plutôt la manière de construire le solo qui prime.

Par ELIAN JOUGLA


Vous désirez poser une question ? N'hésitez pas à nous écrire !

CONTACT


SOM. "COURRIER DES INTERNAUTES"
SOMMAIRE "ESPACE COURS"
ACCUEIL
PARTICIPER/PUBLIER : EN SAVOIR PLUS
Facebook  Twitter  YouTube
haut
haut

Accueil
Copyright © 2003-2024 - Piano Web All rights reserved

Ce site est protégé par la "Société des Gens de Lettres"

Nos références sur le Web - © Copyright & Mentions légales