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Ce cinquième volet est consacré aux silences. À la question : Pourquoi existe-t-il des silences en musique ? Lapalissade serait de dire : Tout simplement pour exprimer la musique autrement qu’avec des sons ! En vérité, il faut considérer les silences comme des respirations musicales nécessaires. Leur étude est étroitement liée aux FIGURES DE NOTES.
Il existe une relation d’équivalence entre la durée des figures de silences et de durée des figures de notes. Il y aura donc 7 figures de silences qui remplaceront respectivement les 7 figures de notes :
LE TABLEAU DES SILENCES
Comme la ronde représente la plus longue durée et chacune des autres la moitié de la figure qui précède ou le double de celle qui suit, il en sera de même pour les figures de silences. Un tableau à l’identique aux figures de notes existe pour les silences.
En musique, l’introduction de silences dans le discours rythmique comme mélodique a permis à l’imaginaire des compositeurs de dialoguer avec les figures de notes avec simplicité comme avec audace.
Dans ce premier exemple, le soupir vient remplacer la durée d’une noire. Sa simple présence permet de rompre le côté mécanique de la répétition des noires.
À travers ce second exemple, on peut très bien imaginer que c’est une mélodie qui commence par un silence (ici une demi-pause qui vient remplacer la blanche).
Remarque : pour faciliter la lecture, on simplifie l’écriture des silences. Dans cet exemple, la demi-pause remplace avantageusement l’utilisation de 2 soupirs.
Le troisième exemple met en présence l’utilisation du demi-soupir pour remplacer une croche.
Idem avec un quart de soupir pour la double croche.
par ELIAN JOUGLA
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